Florence MALLET
Metteuse en scène
Habitée par un imaginaire débordant et un amour des mots, j’ai longtemps cherché ma voix. D’abord comédienne, je me suis formée à différentes techniques : jeu, voix, corps, clown, improvisation… puis j’ai découvert la mise en scène et la direction d’acteur et j’ai su que c’était ma place.
Passer d’un livre à un spectacle, donner corps à des textes, des émotions, inventer des univers, pour rêver, penser, sourire et partager le tout avec le public, voilà ce qui m’anime et me guide depuis 25 ans.
A l’origine de mes créations les mots d’un auteur et ce qu’ils éveillent.

Rien ne peut exister si je ne suis pas intimement touchée, impliquée, concernée.
Alors mes envies évoluent au fil du temps : famille, adolescence, guerre, résistance et aussi contes ou épopées… Je me nourris de la diversité des textes mais aussi du travail en collaboration avec des comédiens professionnels ou au sein d’ateliers. Professionnels ou amateurs, mon implication est la même, ma passion reste intacte. Pour surprendre le public, éveiller sa curiosité, j’invente des concepts originaux. A l’ère du tout connecté, la surprise a quelque chose de rafraîchissant.
La compagnie est un formidable laboratoire de créativité dans lequel j’explore des formes, des méthodes et de nouveaux concepts. La base de mon travail est l’échange, l’écoute et le partage.
Voici 25 ans que j’ai trouvé « Art à mon pied ».
Spectacle dans la Compagnie Atmosphère
Spectacles hors compagnie Atmosphère
ASSOIFFÉS
L’équipe artistique
Auteur : Wajdi Mouawad
Création au théâtre Le Fou
Lyon 1er – Mars 2015
Mise en scène : Florence Mallet
Distribution : Jean-Luc Burfin
Pascaline Chambon & Marc Wilhem
Création lumière : Maxime Boiteux
La pièce en quelques mots
Des retrouvailles sensibles avec son adolescence
A travers les histoires de Murdoch, adolescent incapable d’arrêter de parler, et de Norvège, personnage affligé d’une transparente vulnérabilité, Boon, anthropologue judiciaire replonge dans sa propre adolescence…Resurgit alors le fantôme d’un rêve abandonné.
Le texte de Wajdi Mouawad, nous pose avec poésie et humour des questions sur le sens de la vie, la beauté et nos rêves d’adolescents.
Des tréfonds de l’adolescence
Boon, anthropologue judiciaire est à la croisée de ses chemins. Alors il monte un spectacle pour nous raconter son parcours, ses rêves, ses déceptions pour savoir quelle est sa place. Adolescent, il a fait le choix de ne rien choisir, c’était plus simple. Pour cela il a enterré son rêve, celui de devenir auteur, et est devenu anthropologue judiciaire. Quinze ans plus tard, lors d’une autopsie son passé resurgit ; là, sur sa table d’autopsie Sylvain Murdoch porté disparu à l’âge de dix-sept ans.
Ce cadavre va replonger Boon dans son adolescence, au moment précis où il pensait devenir un auteur. Dans ses souvenirs il va croiser Murdoch, adolescent dévoré par une quête de sens et de beauté, qui ce jour-là a décidé de dire tout ce qu’il pensait du monde. Pour lui, plus de retenue, il doit se vider de l’intérieur pour ne pas finir comme tout ce qui l’entoure et qu’il trouve si laid.
Boon va aussi croiser Norvège, elle qui refuse de sortir de sa chambre, elle qui cache un terrible secret dont elle ne sait pas quoi faire. Elle a besoin d’aide.
A dix-sept ans Boon rêvait de devenir écrivain, mais, comme on le sait, la vie se charge souvent de mettre les rêves à l’épreuve.
LE CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN
L’équipe artistique
Auteur : Bertolt Brecht
Co-réalisation
Compagnie Atmosphère & le TAM
Création 2010
Mise en scène : Florence Mallet
Distribution : Troupe du TAM
Musique : Fat Bastard
Création lumière : Michel Duthu
La pièce en quelques mots
Une aventure 24 comédiens et 5 musiciens sur scène.
Une épopée Groucha fille de cuisine sauve Michel, enfant du gouverneur, abandonné par ses parents lors d’un coup d’état. A qui appartient l’enfant : à ceux qui lui ont donné naissance ou à celle qui l’a élevé ? Voici la question que pose, entre autre cette pièce. Elle parle aussi de justice et d’humanité.
En montant ce spectacle j’ai voulu du rythme et de la vie. Les tableaux s’enchaînent rapidement grâce aux décors et accessoires très légers, les couleurs vives et chaudes amènent le coté humain de cette épopée, les costumes hors du temps permettent de rendre cette histoire intemporelle et universelle. Pour la direction d’acteur j’ai joué sur les contrastes : la sincérité de la bonté et l’excès de la puissance. J’ai voulu un spectacle joyeux, émouvant et pleine vie.
AU BOUT DU FIL
L’équipe artistique
Auteur : Evelyne de la Chenelière
Co-réalisation
Compagnie Atmosphère & le TAM
Création 2007
Mise en scène : Florence Mallet
Distribution : Troupe du TAM
Création lumière : Michel Duthu
La pièce en quelques mots
Des personnages au nom de note de musique ( Do, Ré, Mi….). Leurs silhouettes assises dans la lumière d’un soleil levant, des voix, elles se disputent, se chamaillent pour un rien, comme des gosses avec des mots de gosses… et pourtant nous sommes dans un institut de personnes âgées. Ils se connaissent, parlent, échangent. Leurs souvenirs rebondissent entre le présent et leur enfance, entre leur vie d’aujourd’hui et leur enfants devenu grand, leurs amours et leurs rancœurs.
Et tout devient poétique, une ambiance douce amère et souriante qui s’écoule comme le fil de la vie.
J’ai traité ce texte d’une immense poésie en soignant les ambiances de chaque tableau, comme si ils représentaient la sensation des personnages, leur imaginations, la projection de leur rêves. Pour donner à voir, j’ai projeté sur les comédiens et le fond de scène des ombres allant de la dentelle à de petits poissons. Une balançoire sur le plateau réveille le souvenir de l’enfance, une morte s’évanouie au fil de l’eau, nous parle de la fin. Ce fut une très belle aventure sensible, poétique et visuelle.
LOVE LETTERS
L’équipe artistique
Auteur : Albert Ramsdell Gurney
Co-réalisation
Compagnie Atmosphère & le TAM
Création 2009
Mise en scène : Florence Mallet
Distribution : Troupe du TAM
Création lumière : Michel Duthu
La pièce en quelques mots
Cette pièce est un échange de lettres entre 2 personnes qui s’aiment mais ne veulent pas se l’avouer. On suit leur vie et leur rendez-vous ratés. La difficulté dans ce projet était de mettre en scène un texte écrit pour être lu à une table. Pour y répondre, j’ai créé 2 espaces distincts.
Aucun regard ne sera échangé entre les comédiens durant tout le spectacle, 2 mondes séparés, avec juste un banc comme passerelle, mais une seule histoire. J’ai travaillé ce spectacle sur la tension entre ces 2 personnages : ils s’aiment et se repoussent, la tension de leur désir inatteignable, la tension de l’attente du courrier, la tension du temps qui passe et qui les tient à distance.