Spectacle

Quand les hommes auront la bonté du vin…

Gaston Couté, François Villon et Jehan-Rictus

Quatre personnages, la jeune fille, le jeune homme, l’homme mûr et la femme âgée vous feront partager leur histoire plus qu’humaine.

Comment vivre ou donner la vie, quand l’avenir s’appelle misère, solitude, dur labeur, compromis, prison, guerre ?

La pulsion de vie, l’amour et le rire chez eux prendront le dessus. L’éclaircie sera cependant vite assombrie par le travail qui presse ou d’autres avatars, folie, déshérence…

Mais ensuite, plus dure sera leur chute, plus forte sera leur révolte : « Les coquelicots bougent parmi la récolte comme des drapeaux rouges au vent de révolte » et plus grande sera leur espérance en des jours meilleurs…

CONTACT DIFFUSION
Quand_les_hommes_auront_la_bonté_du_vin

Equipe Artistique

Conception : Jacqueline Jacot
Adaptation & Mise en scène : Caroline Personne
Distribution : Maud Chapoutier ou Fanny Flaven, Philipppe Girard, Jacqueline Jacot et Etienne Leplongeon
Création Lumière : Elisabeth Clément

Création 2007

Représentations

Le mot de Philippe Clément,

Directeur du Théâtre de l’Iris et du département d’art dramatique de l’ENM

S’il y a un auteur que je relis régulièrement et toujours à voix haute, c’est Gaston Couté. S’il y a un poète qui me redonne le moral en moulinant le grain d’une mélancolie très noire, c’est Gaston Couté. S’il y a un homme qui est vraiment un homme, avec un grand verre de bonté dans un tonneau de révolte, c’est encore lui.  Alors quand vous m’avez dit, tous les cinq, que votre projet de fin d’études c’était lui, « le gars qu’a mal tourné » j’ai eu franchement peur d’être devenu ce grand malfaiseux de mait’d’écol’ qu’aurait pétri des cervelles molles, incapables de « vouèr les étouel’s qui fleuriss’nt au ciel » et je me suis demandé comment vous alliez sortir de ce guêpier, comment vous alliez l’apprivoiser, ce gars qu’a perdu l’esprit. Et puis j’ai vu ce que vous en aviez fait. Une bouffée de jeunesse m’est remontée avec les premières ivresses du souvenir et, comme il dit si bien : Alors, j’ai vu « l’Avril en fleurs aux quat’coins d’la plaine !… »